Le Gabon déjoue une tentative de coup d'État



Le Gabon a déjoué une tentative de coup d'État militaire, tuant deux comploteurs présumés et en capturant sept autres quelques heures à peine après avoir pris la radio d'État pour tenter de mettre fin à 50 ans de règne de la famille du président Ali bongo.
Guy-Bertrand Mapangou, porte-parole du gouvernement, a annoncé lundi le décès et les arrestations après que des soldats eurent brièvement saisi la station de radio et diffusé un message indiquant que Bongo n'était plus en état de fonctionner.
Dans un message radiodiffusé a 4h30 GMT le lieutenant Kelly ondo Obiang a passer un discours dans lequel ils disait que le message du chef de l'État a la veille du nouvel an "renforçait les doutes quant à la capacité du président à continuer à mener à bien les responsabilités de son bureau ".
En dehors de la station de radio, environ 300 personnes se sont rassemblées pour soutenir la tentative de coup d'Etat, mais ont été rapidement dispersées par des soldats loyalistes.
Les forces de sécurité ont ensuite pris d'assaut le siège de la télévision d'Etat RTG, capturant le chef rebelle, tuant deux membres de son équipe et libérant des journalistes et des techniciens retenus en otages et contraints d'aider les mutins à faire leur diffusion, a annoncé la présidence dans un communiqué.
"La situation est sous contrôle", indique le communiqué.Le gouvernement est en place. Les institutions sont en place", a déclaré Mapangou à France 24.
"l'Union africaine condamne fermement la tentative de coup d'État de ce matin au Gabon", a déclaré sur Twitter le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat. "Je réaffirme le refus de l'UA de tout changement anticonstitutionnel".

Agnes von der mull, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a condamné "toute tentative de changement de régime extra-constitutionnelle".
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a lui aussi condamné la tentative de putsch et lancé un appel pour que tous les acteurs politiques suivent les moyens constitutionnels.

M. Guterres a toujours été opposé « aux changements de pouvoir non constitutionnels, surtout par la force », a indiqué son porte-parole, Stéphane Dujarric.

Source : Aljazeera

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